Le quartier de la gare
L’arrivée du chemin de fer à Perpignan, en 1858, d’abord au nord de la Têt puis, quelques mois plus tard, à l’emplacement de la gare actuelle marqua le début du développement d’un nouveau quartier de Perpignan, en dehors des remparts, malgré l’interdiction de construire pour raisons militaires, qui ne fut pas respectée.
L’un des fils de Jean Bardou, fondateur de l’entreprise de papier à cigarettes JOB créa à cette époque sa propre entreprise de papier à cigarettes, baptisée Nil, sur l’avenue de la gare. Il se fit également édifier sur l’avenue un hôtel particulier. Plus bas sur l’avenue, après l’église Saint-Joseph, qui n’a été terminée qu’à la toute fin du XIXe siècle, on peut également remarquer la maison construite pour le négociant en vins Émile Drancourt par l’architecte danois Viggo Dorph-Petersen, également auteur de nombreux autres bâtiments dans le département dont les châteaux des trois enfants de Pierre Bardou, l’hôtel Gibrat, situé à proximité de la place de Catalogne ou encore la villa des Tilleuls, avenue de Grande-Bretagne, qui abrite un musée des monnaies et médailles.
En 1963, le peintre catalan Salvador Dalí, de passage à Perpignan, vit en la gare de Perpignan le «centre cosmique de l’univers» ; il lui consacra par la suite une œuvre en 1965.
Lieux associés