La rue de la Révolution Française et ses abords
Au XIVe siècle, les teinturiers, alors installés aux abords de la Basse et de l’actuelle rue Jean Payra, (qui relie le Castillet à la Têt), furent victimes de plusieurs inondations. Pour les éviter, ils s’installèrent aux abords des actuelles rue de la Révolution Française et du Bastion Saint-Dominique, sur des terrains appartenant précédemment au couvent des Dominicains. Un égout à ciel ouvert permettait l’évacuation des eaux usées en direction de la porte de l’Exaugador, située au bout de l’actuelle rue du Bastion Saint-Dominique. Ces teintureries disparurent progressivement aux XVIe et XVIIe siècles.
À la fin du XIVe siècle, une institution destinée à aider les pauvres, l’Aumône s’installa également dans le secteur. Une partie de ses locaux fut par la suite occupée par la Douane au XVIIe siècle et par une boulangerie destinée à l’armée au XVIIIe siècle. Des locaux destinés à l’Église (écuries, salles destinées au chapitre, boucherie...) furent également construits dans le secteur.
Au XVIIe siècle, la porte de l’Exaugador fut murée et la rue remblayée pour permettre l’accès au chemin de ronde. Une nouvelle porte, la porte Saint-Dominique, fut ouverte au même emplacement à la fin du XIXe siècle.
Le puits artésien créé sur place de la Révolution Française au cours du XIXe siècle fut, dans les années 1970, doté d’une structure en fer forgé représentant une salamandre par l’ingénieur de la ville, René Garros. Non loin de là, on peut également observer une autre fontaine, la fontaine Na Pincarda, datant du XVe siècle. Celle-ci, surmontée d’un bas-relief représentant une croix, était à l’origine reliée par des canalisations à une source située à proximité de la porte de Canet (actuelle place Cassanyes).
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