«Claude, un empereur au destin singulier»
Musée des beaux-arts - Décembre 2018 à mars 2019
Né à Lyon en 10 avant Jésus-Christ, Claude devint empereur à Rome 50 ans plus tard suite à l'assassinat de Caligula, alors qu'il n'y était pas destiné. Visant notamment à réhabiliter un personnage souvent moqué, l'exposition débutait par la présentation d'extraits de films de fiction consacrés à la vie de l'empereur et l'introduction de la dynastie julio-claudienne à l'aide d'un arbre généalogique constitué de bustes antiques.
Le parcours évoquait ensuite le contexte lyonnais à la naissance de Claude, son frère Germanicus, mort prématurément avant de pouvoir prendre le poste d'empereur auquel il était destiné et son neveu Caligula, auquel il succéda après son assassinat par des conspirateurs suite à un début de règne violent et contesté. Les salles suivantes étaient consacrées à la gestion de l'empire et du pouvoir par Claude et à sa recherche de légitimité par la déification de certains de ses ascendants et l'édification de monuments prestigieux. L'exposition se terminait par la présentation de la fin du règne de Claude et de son décès, probablement suite à un empoisonnement par des champignons, dont le caractère intentionnel ou non est difficile à déterminer.
Parmi les pièces exposées, de nombreuses sculptures, éléments lapidaires, céramiques, pièces de monnaie et autres objets archéologiques antiques, mais également quelques tableaux et documents d'archives postérieurs consacrés à l'empereur. L'une des pièces majeures était bien entendu la table claudienne, retranscription sur bronze d'un discours de Claude soutenant la demande des élites gallo-romaines de pouvoir accéder à certains hautes fonctions, qui fut découverte à Lyon au XVIe siècle.