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    Le musée des arts de la marionnette

    Arts et traditions populaires

    Inauguré en 1950, le musée des arts de la marionnette est situé depuis cette époque dans l'hôtel de Gadagne, qui abrite également le musée d'histoire de Lyon. Il possède une très riche collection de marionnettes et d'accessoires du XVIIIe siècle à nos jours provenant du monde entier, dont de nombreux exemplaires du célèbre Guignol lyonnais. 

    Le bâtiment

    L'hôtel de Gadagne

    XIVe-XIXe siècles

     

    L'hôtel de Gadagne, situé dans le Vieux-Lyon, le long des pentes de la colline de Fourvière, est issu de l'assemblage de plusieurs édifices. Les parties les plus anciennes, à la fois peu nombreuses et peu visibles, remontent au XIVe siècle ; elles faisaient à l'époque partie de la maison de La Boyssette. À la fin du XVe...

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    La collection permanente

    Le réaménagement du parcours de musée des arts de la marionnette, qui s'est achevé fin 2018, a conduit à développer son interactivité, notamment vis-à-vis des plus jeunes, au détriment du nombre de pièces exposées. Après la présentation d'un ensemble de marionnettes du monde entier, dont les plus anciennes remontent au XIXe siècle, deux salles sont consacrées à des vidéos de différents spectacles, ainsi que de marionnettistes présentant leur travail. Le parcours se poursuit avec la présentation des origines de la marionnette et des messages qu'elle peut transmettre. Après une salle consacrée à des présentations temporaires de différents spectacles, le parcours se conclut par deux salles consacrées aux techniques de jeu. Le visiteur a la possibilité de manipuler des marionnettes à plusieurs reprises au cours de la visite.

    Émile-Auguste Pitou, «Arbre-diable» (seconde moitié du XXe siècle, France)
    «Clown» (XXe siècle, Lyon) et «Deux pileuses debout sur les cornes de Sigimus, le buffle femelle» (Mali)
    Marcel Ledun, «Le loup» et «L’agneau» (XXe siècle)
    «Personnage masculin» (vers 1850, Java)
    Kenji Tada, «Jujiro Takeshi» (XXe siècle, Japon)
    Yngvild Aspeli, «Personnage à taille humaine» (2011) - Jean Amadou, Stéphane Collaro et Jean Roucas, «Giscard» (1982)
    Javier Villafane, «Tibi» (XXe siècle, Argentine)
    Marionnette réversible (Inde)
    Laurent Josserand et Jean-Guy Mourguet, «Guignol» (1880, Lyon)
    Laurent Josserand et Jean-Guy Mourguet, «Guignol» (1880, Lyon) - Yaya Coulibaly, «Ba-Faro, déesse de l’eau» (1960) - Compagnie Palot Walton’s, «Homme barbu» (XXe siècle, France)
    «Sita» (années 1960, Cambodge)
    Charles Walch, «Marionnettes» (1934)
    Théâtre d’enfant (XXe siècle, France)
    «Pinocchio» (fin du XIXe siècle, Russie)
    Compagnie Émilie Valantin, «Guignol» (1992, Ardèche)
    Théâtre Mourguet, «Guignol» (vers 1808, Lyon)
    Théâtre Mourguet, «Madelon» et «Gnafron» (vers 1808, Lyon)
    «Pulcinella» (XVIIIe siècle, Italie)
    Figurine inuit (vers 1930-1934, Groenland)
    Marionnettes Temes Nevimbus (première moitié du XXe siècle, Vanuatu)
    Couple de marionnettes (Tanzanie)
    Marionnette Sigalé-Galé (XXe siècle, Indonésie)
    Robert Cartelli, «Saint Pierre» et «Soldats romains» (XXe siècle, France)
    «Marotte Kuyu» (République démocratique du Congo)
    «Personnage masculin» (vers 1980, Birmanie)
    «Merenkun» (Mali)
    «Antilope» (Mali)
    «Goenoengan» (Indonésie) - Candra, «Arjuna» (2017, Indonésie)
    «Karagöz» et «Danseuse» (début du XXe siècle, Turquie)
    Théâtre Joly, «La Mère Coquard» et «Le Père Coquard» (début du XXe siècle, Lyon)
    Théâtre Horward, «Arlequin» et «Polichinelle» (vers 1840)
    Wai Kent, «Punch» (milieu du XXe siècle, Angleterre) - Candra, «Cepot» (2017, Indonésie) - Bijan Numati, Sharif et Raza Khamsai, «Mobarak» (1999, Iran)
    Marcel Ledun, «Les insectes musiciens» (vers 1950-1960, Lille)
    Frédéric Josserand, «Guignol en habit oriental» (début du XXe siècle, Lyon) - Fernand Oldra, «La Parodie de Marouf» et «La Parodie de Roméo et Juliette» (vers 1920, Lyon)
    Gilbert Pavaly, «Jacques Chirac» (vers 1987, Lyon) - Frédéric Josserand, «Gendarme» et «Juge» (début du XXe siècle, Lyon)
    Alain Duverne, «PPD» (1988, Paris) et «Rocroa» (1982, Paris)
    Eugène Spatharis, «Alexandre le Grand» et «Karaghiosis» (XXe siècle, Grèce)
    Compagnie La Controverse, «Le PDG», «Le trader» et «Le banquier» (2016, Saint-Denis)
    «La Guerre», «La Guerre, bonne année», «Le Guignol de la Guerre» et «La Guerre» (1914-1918)
    Frieder Simon, «Kasper Larifari» (1975, Allemagne)
    Antonio Munzberg, «Mousquetaire» (1928, République Tchèque)
    André Blin, «Servante de la reine de la nuit» (XXe siècle, Paris)
    Documents liés à des spectacles de Jacques Chesnais (XXe siècle)
    Jacques Chesnais, «La Lune» (1942, Paris)
    Jacques Chesnais, toile de fond et marionnettes du «Ballet des étoiles» (1942-1943, Paris)
    Cassignol et Émile-Auguste Pitou, «Crocodile», «Poissons», «Crabe», «Œil» et «Main» (XIXe-XXe siècles, France)
    Rideau d’avant-scène et coulisses (XIXe siècle, France)
    Ernest Neichtauser, gabarits, nœuds et cravates, études de têtes et têtes de marionnettes en cours de fabrication (début du XXe siècle)

    La collection permanente - Ancien parcours (2009-2016)

    L'ancien parcours du musée proposait un tour du monde des marionnettes en exposant un grand nombre d'exemplaires du XVIIe siècle à nos jours, en provenance d'Afrique, d'Asie et de différents pays européens tels que l'Italie, l'Angleterre, la République Tchèque et bien entendu la France. Des décors, des accessoires et différentes œuvres d'art en relation avec les marionnettes étaient également exposées. En fin de parcours, un espace était dédié aux personnages typiquement lyonnais tels que Guignol, Gnafron ou Madelon.

    (XVIIIe siècle, Italie)
    Compagnie Frabboni, «Personnage masculin» et «Personnage féminin» (1952, Italie)
    «Pantalon», «Personnage masculin» et «Vieillard» (XVIIIe siècle, Italie)
    «Orlando» (XIXe siècle, Italie)
    Wai Kent, «Judy» et «Punch» (milieu du XXe siècle, Angleterre)
    Attribué à Cesare Maletti, «Sandrone» (seconde moitié du XXe siècle, Italie) - Gaspare Nasiato, «Pulcinella» (XXIe siècle, Italie)
    Ateliers Antonin Munzberg, «Kasparek» et «Princesse» (1928, République Tchèque)
    Louis-Auguste Petit dit Louis Valdès, «Pierrot, le marionnettiste» (vers 1950, France)
    Théâtre Dulaar, «Le rémouleur d'amour» (XIXe siècle, Blois)
    Théâtre Horward, «Danseur russe» (fin du XIXe siècle)
    Théâtre Dulaar, «La mère Blanchard» et «Le loup du Petit Chaperon rouge» (XIXe siècle, Blois)
    Théâtre Dulaar, «La mère Gigogne et ses enfants» (XIXe siècle, Blois)
    Théâtre Pitou, fronton de castelet (début du XXe siècle) et «Le Tour du monde en 80 jours» (début du XXe siècle, Paris)
    «Personnages du théâtre wayang poerwa» (1919) et «Wayang kulit» (Java, XXe siècle)
    «Le Pont cassé» (XIXe siècle, Épinal)
    «Personnages masculins» (XIXe-XXe siècles)
    «Enfants et chien» (XIXe-XXe siècles)
    (XIXe-XXe siècles, Paris)
    Émile Labelle Castelet, castellet, marionnettes, toile de fond et coulisses (XIXe-XXe siècles, Paris)
    «Prospero», «Jeune homme barbu», «Ariel» et «Homme âgé» (1888, Paris)
    «Anglaise» et «Pierrot» (Paris)
    Julien Barbier, «Sandrine», «Lafleur» et «Vase de fleurs et accessoires» (XIXe-XXe siècles, Amiens)
    Jacques Félix, «Bohémienne» (1960, Charleville-Mézières)
    Géo Condé, «Le boucher» et «Le père Poucet» (première moitié du XXe siècle, Nancy)
    Julien Barbier, «Ange» (XIXe-XXe siècles, Amiens)
    Julien Barbier, «Gaspard», «Joseph», «Marie» et «Le bœuf» (XIXe-XXe siècles, Amiens)
    «Négrillon», «La Mère Coquard» et «Le Père Coquard» (début du XXe siècle, Lyon)
    «Bourgeois» et «Écossais» (XIXe siècle, Paris) et «Polichinelle» (vers 1790, Paris)
    «Guignol» et «Paysan» (fin du XIXe siècle)
    Jean-Loup Temporal, «Enfant» (XXe siècle, Paris)
    «Guignol»
    Gustave Garnier dit Girrane, «Le théâtre de Guignol, passage de l'Argue à Lyon» (XIXe-XXe siècles)
    Alexandre-François Bonnardel, «Pierre Neichthauser» (début du XXe siècle, Lyon)
    Frédéric Josserand, «Gnafron» (début du XXe siècle, Lyon)
    Alexandre-François Bonnardel, «Frédéric Josserand» (début du XXe siècle, Lyon)
    «Polichinelle», «Pierre Neichthauser» et «Ernest Neichthauser» (première moitié du XXe siècle, Lyon)
    «Saucisson de Lyon», «Robe de cantinière», «La tavelle (bâton) de Guignol» et «Jus de raisin frais» (fin du XIXe siècle, Lyon)
    «Guignol» (XIXe-XXe siècles, Lyon)
    Castelet d'appartement (1896, Lyon) et marionnettes
    «Tous les samedis lire Guignol» (XIXe siècle)