Le trésor de la primatiale Saint-Jean
Art sacré
Si le trésor de la primatiale Saint-Jean existait déjà au XIIe siècle, à un emplacement différent, il fut au cours des siècles entièrement dispersé ou fondu, notamment à l'occasion des guerres de Religion en 1562, du renflouement des finances de l'État sous Louis XIV puis Louis XV et enfin de la Révolution. Au début du XIXe siècle, le cardinal Fesch, oncle de Napoléon, entreprit de créer un nouveau trésor en achetant des pièces d'origines diverses et en en commandant d'autres auprès d'artisans locaux. Cet enrichissement se poursuivit avec ses successeurs, notamment le cardinal de Bonald.
Le trésor est aujourd'hui composé de chapiteaux du VIe siècle, de tapisseries des XVIIe et XVIIIe siècles ainsi que d'ornements liturgiques et de nombreuses pièces d'orfèvrerie (croix, crosses, calices, reliquaires...) datant du Xe siècle au XIXe siècle.
Le bâtiment
La Manécanterie
XIe-XVIIIe siècles
La Manécanterie, adossée à la cathédrale, est l'un des plus anciens édifices de Lyon. Le bâtiment prit son nom actuel au XVIIIe siècle en accueillant le chœur d'enfants de la cathédrale, dit manécanterie. Sa façade romane, décorée d'arcatures aveugles surmontant de petites statues, date du XIe siècle, mais...
La collection permanente