Le centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation
Histoire
Le centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation est un musée consacré à l'histoire de la seconde guerre mondiale, inauguré en 1992. Il est installé dans une partie du centre Berthelot, dont les bâtiments furent construits à la fin du XIXe siècle pour accueillir l'école du service de santé des armées. La Gestapo s'y installa pendant l'Occupation, de mars 1943 à mai 1944, et y mena des interrogatoires et des séances de torture avant de rejoindre la place Bellecour, suite à la destruction partielle des bâtiments par les bombardements alliés. Une salle de projection est consacrée à la présentation d'extraits du procès de Klaus Barbie, chef local de la Gestapo, qui fut condamné à la prison à vie pour crimes contre l'humanité en 1987.
La collection permanente
Le parcours permanent débute par un long couloir consacré à la présentation du bâtiment, de sa construction à la création du musée, en passant par sa transformation en siège local de la Gestapo. La suite de l'exposition est consacrée à une présentation thématique de l'histoire de Lyon pendant la seconde guerre mondiale, illustrée par différents objets et documents d'archives, ainsi que par des témoignages présentés sous formes de vidéos ou d'enregistrements sonores. Sont notamment abordés les origines de la guerre, la vie quotidienne, l'organisation de la Résistance, le Renseignement, la lutte armée ou la Déportation. En fin de parcours, des salles sont consacrées aux reconstitutions d'une place, d'une salle à manger et d'un atelier d'impression clandestin pendant la seconde guerre mondiale. La visite se termine par une vidéo portant sur la libération de Lyon.
Quelques expositions temporaires
«Génération 40, les jeunes dans la guerre»
Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation - Novembre 2018 à septembre 2019
L’exposition visait à faire le point sur le rôle des jeunes dans la seconde guerre mondiale au travers de nombreux documents d’archives tels qu’affiches, documents de propagandes, correspondances ou faux papiers. Il était notamment question de la façon dont les jeunes vécurent l’entrée en guerre...