Autour de l'eau

Grands Causses

Les Grands Causses, au sud du Massif Central, sont sans doute le meilleur exemple français de zone karstique. Ils sont principalement composés des causses de Sauveterre, Méjean, Noir et du Larzac. Ces vastes plateaux calcaires, creusés de nombreux avens et grottes et parsemés de chaos de rochers ruiniformes, sont séparés les uns des autres par de profondes gorges, telles que celles de la Dourbie, de la Jonte ou du Tarn, les plus spectaculaires, qui s’étendent sur plus de cinquante kilomètres de long et par endroits près de 600 mètres de haut.

Carte non exhaustive présentant quelques sites karstiques des Grands Causses.

cours d’eau tourmenté (gorges, succession de cascades...)

résurgence grotte, aven rochers remarquables pertes

cours d’eau tourmenté (gorges, succession de cascades...)

résurgence grotte, aven

rochers remarquables pertes

Quelques sites karstiques des Grands Causses

Le Sabot de Malepeyre

Le Sabot de Malepeyre est un rocher ruiniforme qui garde la trace du passage d'une ancienne rivière souterraine.

Les gorges du Tarn

Le Tarn a creusé sur plus de cinquante kilomètres des gorges impressionnantes entre le causse Méjean et le causse de Sauveterre, mesurant parfois jusqu’à 600 mètres de haut.

La résurgence de Castelbouc

La résurgence de Castelbouc est située à proximité du village du même nom, dans les gorges du Tarn. L'eau jaillit par plusieurs ouvertures situées les unes au dessus des autres.

La résurgence de Burle

Située à Sainte-Énimie, la résurgence de Burle est l'une des plus importantes parmi la quarantaine situées dans les gorges du Tarn

Le rocher de Cinglegros

Le rocher de Cinglegros est un imposant rocher des gorges du Tarn situé sur le rebord du causse Méjean. Son sommet est accesible à l'aide d'échelles.

Le rocher de Francbouteille

Le rocher de Francbouteille est un imposant rocher situé sur les corniches du Méjean à mi-chemin entre le Tarn et la Jonte.

L'Enclume

L'Enclume est un rocher ruiniforme situé sur les corniches du Méjean entre le Tarn et la Jonte.

Le rocher de Capluc

Le rocher de Capluc est un rocher ruiniforme situé sur les corniches du Méjean, en surplomb du village du même nom et du confluent entre le Tarn et la Jonte.

Les gorges de la Jonte

La Jonte, affluent du Tarn, a également creusé des gorges entre le causse Méjean et le causse de Sauveterre. Celles-ci mesurent par endroits environ 400 mètres de haut.

Le cirque des Vases

Situé en surplomb des gorges de la Jonte, sur le rebord du causse Méjean, le site doit son nom aux deux rochers qui se font face de part et d'autre du cirque : le vase de Chine et le vase de Sèvres. Le site est également parfois appelé "Portique des Géants".

Les Arcs de Saint-Pierre

Les Arcs de Saint-Pierre sont un ensemble de rochers ruiniformes situés sur le causse Méjean et comprenant notamment plusieurs arches de pierre monumentales. Des sépultures de l'âge du cuivre ayant la particularité de présenter de nombreux crânes trépanés ont été découverts sur le site.

L'aven Armand

Situé sur le causse Méjean, l'aven Armand porte le nom de son découvreur, Louis Armand, qui le visita pour la première fois en 1897. La salle principale mesure 110 mètres de longueur, 60 mètres de largeur et en moyenne 45 mètres de haut. L'une des stalagmites, mesurant 30 mètres de haut, fait partie des plus hautes connues au monde.

L'aven des Crouzettes

Situé sur le causse Méjean, à proximité du hameau de Drigas, l'aven des Crouzettes mesure un vingtaine de mètres de diamètre.

Le chaos de Nîmes-le-Vieux

Le chaos de Nîmes-le-Vieux est un site ruiniforme situé sur le causse Méjean. Il a été nommé par analogie avec le chaos de Montpellier-le-Vieux, situé sur le causse Noir.

L'abîme de Bramabiau

Après cinq kilomètres à l'air libre, la rivière du Bonheur entre sous terre et forme un réseau de galeries souterraines connu sous le nom d'abîme de Bramabiau. Le Bonheur ressort de ce réseau, découvert par Édouard-Alfred Martel, en 1884 sous le nom de Bramabiau.

Les gorges du Trèvezel

Le Trèvezel est un affluent de la Dourbie, elle-même affluent du Tarn, qui délimite le causse Noir au sud. La fin de son parcours se fait des dans des gorges sur une vingtaine de kilomètres.

Les gorges de la Dourbie

Les gorges de la Dourbie, moins impressionnantes que celles du Tarn, mesurent néanmoins près de cinquante kilomètres de long. Elles marquent la limite entre le causse Noir et le causse du Larzac.