Paray-le-Monial
Le
bâtisseur de Cluny III avait voulu la basilique de Paray. Cluny III
démantelée, il nous reste cette image en réduction, image approchée,
mais image quand-même au bord de la Bourbince.
Une entrée en matière pour le Brionnais qui se cache juste au sud.
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Charlieu
Charlieu
est dans la Loire et non en Bourgogne (Saône-et-Loire pour le
Brionnais) mais comme Paray, elle est aux confins du Brionnais. À
Charlieu, il ne reste de l'église originelle que la trace, de l'église
Saint-Fortuné qu'un moignon mais outre le cloître gothique et les
bâtiments du prieuré, il reste les magnifiques portails : le portail
ouest (absent ici) et les portails nord, superbe exemple du roman
tardif de la région.
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Baugy et Montceaux-l'Étoile
À
l'est, Baugy presque au bord de la Loire, Montceaux-l'Étoile au-dessus
de l'Arconces, donnent une bonne idée des églises les plus simples du
Brionnais.
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Iguerande
À
la frontière sud-ouest du Brionnais, Iguerande domine la plaine de la
Loire, la frontière entre Eduens et Segusiaves. Là-haut l'église
Saint-André devenue Saint-Marcel, exemple des églises massives, à nef
obscure (sans fenêtres hautes), courantes en Brionnais.
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Saint-Julien-de-Jonzy
À
Saint-Julien-de-Jonzy, plus à l'est, déjà sur les collines hautes du
Brionnais. l'église Saint-Julien a eu une histoire mouvementée. Le
magnifique portail n'est pas à sa place originelle, car de l'église
romane il ne reste que la travée du clocher sur laquelle a été replacée
ce portail. La nef était en avant, et le portail encore devant, mais la
nef a été reconstruite au XIXe en arrière et le portail déplacée vers
la coupole de ce qui était le transept. Le portail présente des
similitudes avec le portail ouest de Charlieu et comme lui marque un
peu la fin du roman brionnais. Et du côté de Jonzy, on a un des beaux
lavoirs du Brionnais.
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Châteauneuf et Saint-Maurice-les-Châteauneuf
Une
ébauche de galerie… Il faudra y retourner pour revoir les restes du
château du Banchet, l'église et puis, de l'autre côté du pont sur le
Sornin, la minuscule mais magique église de Saint-Maurice.
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Anzy-le-Duc
À
Anzy-le-Duc, il y a tout ce qu'on peut rêver : une église superbe
(bâtie sur le même plan que Charlieu), un clocher parfait, un portail
avec un tympan sur l'Ascension, courant en Brionnais, des dizaines de
chapiteaux dont certains superbement historiés (l'acrobate est
sublime), et en plus les restes du prieuré avec un portail
sud doté d'un tympan maladroit mais plein de vie. Et encore, le tympan
nord a été déplacé au musée du Hiéron à Paray-le-Monial !
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Semur-en-Brionnais
Comme
à Anzy-le-Duc, on n'a ici que l'embarras du choix pour ouvrir les yeux.
Il y a la superbe église et son chevet, son tympan "rustique". il y a
le château. Il y a le village et ses grandes demeures. Et il y a le
paysage tout autour. Avec levant au fond de la vallée, la silhouette
parfaite de Saint-Martin de la Vallée émergeant des arbres.
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Varenne-l'Arconce
On
retrouve le style trapu à l'église de Varenne-l'Arconce, avec ou sans
"s" (anciennement Varenne-en-Brionnais). La nef obscure, le portail
simple, les sculptures frustes, on n'est pas à Anzy mais cette sobriété
est si bien inscrite dans le paysage qu'on n'imagine pas autre chose.
Et les proportions de la façade à bandes lombardes comme celles du
clocher (le haut refait au XIXe) mériteraient une épitaphe de Boileau.
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Vareilles
Sur
la pente de Vareilles, le chevet tout simple de l'église sert de socle
au splendie clocher qu'on trouverait incongru dans ce village si on
réfléchissait mais on n'y réfléchit pas parce qu'il a la force d'une
évidence.
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Saint-Laurent-en-Brionnais
Saint-Laurent,
perdu dans la campagne du Brionnais, a conservé son superbe clocher et
son chevet roman. Les chapiteaux semblent parfois relever d'une
mythologie fantasmée plus que de la bible mais le village, tranquille,
semble si loin du fantasme.
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Bois-Sainte-Marie
Bois-Sainte-Marie,
ancienne "ville" fermée, est sans doute tombée en décadence depuis la
brillante époque où elle avait un hôtel des monnaies, mais on peut
encore parcourir son déambulatoire, en silence, de peur de se voir
arracher la langue par les démons du chapiteau tout près.
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La Clayette
Un
château de conte de fées ou chacun peut trouver son bonheur : du vrai
au faux et du faux au vrai. D'ailleurs, déjà on écrit "La Clayette"
mais on prononce "La Clette". Illusions, vous dis-je.
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Château de Drée
Presque
à la frontière du Brionnais, si différent et pourtant si bien inscrit,
sur son éminence aérée, le château de Drée vient poser son classicisme
au milieu des prés. Point-contrepoint.
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